La margue-rite de la congruence
Voyez à travers cette allégorie la notion de beauté et d'harmonie qui ne peut être réalisée que par la détermination de chacun des pétales à se rattacher au Tout.
Apparaît devant nous une fleur de marguerite. Les pétales s’écartent et dévoilent une petite fée dont les vêtements sont composés par des pétales de fleur. En un geste, elle crée une porte lumineuse face à nous et nous demande de la suivre.
Nous arrivons dans une immense étendue verte, vallonnée et couverte de milliers de marguerites. Les bourdonnements des abeilles et des insectes qui virevoltent dans les airs vibrent dans nos oreilles.
La petite fée nous fait asseoir sur une immense marguerite qui se balance doucement au gré du vent, nous sommes installés dans les pistils moelleux de la fleur qui nous recouvrent de pollen, puis elle nous dit :
« Bonjour, je suis Miranda Bella !
– Bonjour Miranda Bella, nous sommes enchantés de faire votre connaissance.
Les pétales de la marguerite se referment légèrement et Miranda Bella reprend :
« Je vous ai amené ici pour aborder avec vous la notion de congruence.
Voyez cette marguerite comme une symbolique de la congruence. Chacun des pétales de cette fleur assume cette notion afin de faire partie de la globalité de la fleur. Le pétale dans son individualité n’est qu’un pétale de fleur, mais lorsque chacun des pétales acquiert la congruence, il entraîne la création de cette corolle. Voyez à travers cette allégorie la notion de beauté et d’harmonie qui ne peut être réalisée que par la détermination de chacun de ces pétales à se rattacher au Tout.
Un pétale en lui-même n’est rien, il n’a aucune structure, aucune habileté et aucune caractéristique, mais lorsqu’il est rattaché à la globalité de cette fleur à travers la compréhension de la congruence, il devient un être à part entière avec des caractéristiques qu’il ne peut acquérir que par sa globalité.
Lorsque chaque pétale a compris cette notion, il devient la notion d’un Tout, qui permet d’engendrer une organisation concrète dans l’élaboration de la vie. Vous comprenez bien que cette allégorie est rattachée à la notion du Nouveau Monde et qu’à chacun des pétales est rattaché un être humain et que lorsque cette qualité est intégrée, il peut enfin, pareil à une marguerite, apporter de l’harmonie, apporter une entraide, une notion de groupe, pour le bénéfice de la fleur.
Même si la tige de la marguerite est fine, sa puissance et sa solidité sont induites par l’harmonie qui règne au centre des pétales. C’est-à-dire que lorsque le flux de l’information est orienté de la plus belle manière, il n’est pas nécessaire d’avoir une compréhension large, il faut simplement avoir une confiance absolue dans la répartition harmonieuse de chacun des êtres à travers le Nouveau Monde. Prenez l’exemple du centre de la marguerite qui peut être considéré comme la consécration de la connaissance de chacun à travers les aptitudes et les qualités de chacun, ainsi que leur aspect divin, afin de pouvoir matérialiser le centre de cette fleur qui est pareil à un soleil. Au-delà de ça, il est la source de vie, puisque c’est à partir du centre du soleil que la graine de vie peut enfin se matérialiser et se développer afin d’enflorer d’autres champs. Donc, vous l’aurez compris, la vie dans le Nouveau Monde ne peut être que la conséquence d’une harmonie communautaire, égalitaire, sur des bases saines et stables afin de pouvoir développer et transcender l’information.
Au-delà de tout ça, cette marguerite s’oriente toujours vers le soleil, vers la source d’information, vers la source en elle-même. C’est par cette notion de vie, de chaleur, d’information divine que la totalité, l’entièreté de la fleur peut vivre et continuer à se développer.
Faites le parallèle entre le centre de la fleur, qui est circulaire, et la source. Il y a une harmonie globale et totale entre les deux et le centre de la fleur est une transposition de la source qui rayonne à travers les pétales. Voyez en cela comme une sorte de respiration de la fleur à travers les pétales vers le centre et de la source qui émane sa connaissance et son aspect divin du centre vers les pétales, il y a cette notion d’harmonie.
Le Nouveau Monde est et sera comme cette marguerite alors regardez-la, observez-la. Elle est rattachée à la terre par une fine tige et l’entièreté de sa structure se situe dans les airs, c’est une symbolique qui peut être représentée comme une évolution spirituelle de l’humanité à travers un Nouveau Monde. C’est comme si vous passiez d’une dimension terrestre à une dimension beaucoup plus aérienne, subtile, par le fait d’être maintenant dans un monde qui sera beaucoup plus aérien, multidimensionnel et dans une dimension plus subtile.
Être rattaché à la Terre sera nécessaire, mais la représentation, en finalité, sera celle d’une marguerite.
La congruence, c’est la compréhension de tout ce qui vient d’être dit, pour en faire une unité afin de pouvoir faire naître et vivre ces marguerites dans ce Nouveau Monde. Comprenez également que lorsque chacune de ces marguerites éclorera dans le champ de sagesse de ce Nouveau Monde, vous serez aussi une nourriture pour l’ensemble des êtres qui viendront, telles les abeilles, se poser sur votre fleur, votre Nouveau Monde. Alors, de fleur en fleur, de marguerite en marguerite, les abeilles de la connaissance pourront essaimer leur apprentissage et leur savoir afin que chacun des mondes ainsi créé puisse continuer à communiquer et se développer. Dans l’absolu, il n’y a rien de nouveau dans tout cela, mais la nature parle d’elle-même alors inspirez-vous en, et vous aurez la réponse à la structuration de votre Nouveau Monde.
Prenez aussi la mesure de l’importance du vent qui, pareil à un courant d’information et au même titre que celui de la source, sera celui qui vous bercera dans votre Nouveau Monde. Ressentez justement qu’à travers les marguerites, à travers les fleurs, à travers ces champs de fleurs, tout n’est qu’unité. Alors vous pourrez vivre dans la beauté et dans la plénitude de l’harmonie de ce spectacle.
Voilà ce qui devait être dit.
C’est avec un clin d’œil que la petite fée ajoute :
– Lorsque vous croiserez des marguerites, pensez juste à Miranda Bella et vous aurez tout le nécessaire !
La fée s’envole, entraînant derrière elle un nuage de pollen. Nous survolons à sa suite un immense champ de marguerite. Miranda Bella chantonne et virevolte dans les airs en tapotant les marguerites dont s’échappent des nuages de pollen qui vibralisent toutes les informations qu’elle vient de transmettre.